Qui n’a pas rêvé de devenir

minuscule l’espace d’un instant,

pour accéder en toute discrétion

à des endroits interdits ?

Qui n’a pas rêvé de devenir un

géant, de surplomber le monde

et d’en faire le tour comme s’il

avait des bottes de sept lieues ?

DU 19 au 21 mai 2017 · Portes ouvertes de La Fabrique à ressorts

Projet amorcé

en 2017


Création sonore

Le souffle du temps

Pascal Bricard


Création lumière

Bruno Roullet-Renoleau


Photos

Benjamin Barda

Regarder dans ces boîtes, c’est accéder

à des espaces clos, grands ouverts

sur l’imaginaire. Quelle(s) histoire(s)

vous soufflent-elles ?

L’explorateur………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….................................................................………………………………………………………………………………………………….........

Dans la grange………………………………………………………………………………………………………………………………….............................……La forêt………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….......

Le rêve de l’Aurige………………………………………………………………………………………………… La femme qui se balançait…………………………………………….........……......……………La vague…………………………………………………………………………………………………………………………………………Le géant…………………………

L’installation……………………………………………………………………………………………………….......................................………………………………………………La méduse et la rue Martouf……………

……………………………………………………………………………………………………………………… Les méditants

L’ explorateur

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Il y avait eu là une ancienne civilisation. Restait des ruines, des structures éparses, encore érigées mais ensevelies par des milliers d’années de pluie, de vent et de poussière. Des explorateurs étaient partis là-bas, à la recherche d’indices, de preuves d’existences, dans l’espoir de reconstituer la vie de ce peuple oublié. Mais à chaque fois qu’il s’apprêtaient à découvrir un nouveau passage ou une pièce importante, un nuage se formait au-dessus d’eux et les ensevelissait de sable. Ils parvenaient toujours à s’en dégager mais leur progression était ralentie, leur champ de fouilles recouvert. Seul un homme n’avait pas encore été rattrapé par le nuage. Il est vrai qu’il était plus grand, plus jeune et peut-être plus fort que les autres, mais cela n’expliquait en rien pourquoi il n’était pas touché par la malédiction. Le dos courbé sur ses relevés, il déchiffrait sans relâche les inscriptions gravées dans la roche, il reconstituait peu à peu le puzzle des débris. Un jour, il sortit de sa tente où il étudiait car le vent avait brutalement cessé de souffler. Il ne reconnu pas le paysage autour de lui. Le sable avait tout recouvert. L’oasis s’était transformée en désert. Et puis un doute commença à l’assaillir : Quel jour était-on? Où étaient passés les autres membres de la mission archéologique? Il regarda autour de lui mais il n’y avait que le désert, à perte de vue… Alors il regarda ses mains. Elles étaient couvertes de terre et de poussière, tant et tant qu’on n’en voyait plus la peau. Dans le puit, il remonta un seau, précipitamment, le cœur battant. Il voulait en être sûr. Il plongea ses mains dans l’eau glacée qui se transforma en boue. Quand il les ressortit, il fut saisit, pétrifié, horrifié et incrédule. Ses mains était celles d’un vieil homme.                                                         Florence Roullet-Boyer

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du 1 au 3 décembre 2018 · Marché de Noël de La Fabrique à ressorts………………………………………………………………….......................................….......................…………………………série Les petits mythes…………...........................................................................................................................



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